J’avais le souvenir d’un plat creux à l’allure de tête de rascasse rencontré dans un ryokan « B & B » près de Bizen, une petite ville mythique de la céramique japonaise.
On nous avait servi dedans des poissons et crustacés crus. Un plat épais, fort, posé sur une table basse, poutre par l’épaisseur, arbre par la longueur.
J’ai réalisé cette céramique plat poisson en souvenir et hommage à ce dîner à la chorégraphie gastronomique exceptionnelle.
Son œil en constitue le point clé et son volume se déploie autour en ondes concentriques. L’indécision de la couleur du vert foncé au jaune – le fait imaginer entre deux eaux, mystérieux.
Je l’imagine aussi bien rempli d’un carpaccio de Saint-Jacques que d’un pot au feu de la mer dont il est issu …